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Un barbu pas barbouze

Zaza : Dans la série des Celon, vous êtes les merveilleuses incarnations de deux personnages clés : l’inspecteur Bialès et Ron Jambo. Celon sans ses personnages ne serait pas Celon. Si ces deux personnages meurent à la fin de chaque histoire, ce n’est pas un hasard, c’est une façon pour le scénariste d’encrer définitivement ces deux figures dans le 7ème art, de lui offrir enfin les deux mythes qu’il mérite tant. Le cinéma était pauvre, le voilà enfin riche. Merci. Comment vous sentez vous ?

Guillaume : Très bien. Et puis quand on a la santé, c’est pas grave d’être malade (c’est ma devise).

J’ai eu la chance de participer à la première de Celon. Quand vous êtes entré dans la salle, l’émotion était si forte que l’on pouvait presque la toucher, la tenir dans nos bras. Un parfum de sainteté a envahie la salle et un flot de joie s’est rependu comme un tsunami de félicité. Comment vivez vous votre statut de légende ?

Plutôt bien. Mais je ne suis pas un héros, faut pas croire ce que disent les journaux (c’est ma devise).

Ce qui vous caractérise le mieux c’est votre humilité, la simplicité qui fait la grandeur des hommes ordinaires, ceux du quotidien, qui par leur rôles semblants futiles aux yeux de tous, changent la vie de tout un chacun. Vous retrouvez-vous dans ce regard que l’on pose sur vous ?

Certainement. Il n’y a rien de plus important dans la sagesse que d’accepter sa propre fragilité (c’est ma devise).

Mais avant de donner un souffle nouveau au cinéma français (il était temps), vous avez connu des moments difficiles. Votre sens de la survie et votre goût immodérée pour la beauté de la vie vous à fait dépasser des drames insurmontables. Nous ferez vous l’honneur de vous confier à nous et par là, nous partager un morceau de votre intimité ?

Allons… La vraie pudeur est de cacher ce qui n’est pas beau à faire voir (c’est ma devise).

Votre histoire avec l’actrice incarnant Sœur Marie-Thérèse fît injustement scandale en son temps. Cependant, contre vents et marées, votre union fût bien plus puissante que la vindicte populaire, la rage des haineux et l’esprit de vengeance des âmes en manque de tendresse. Depuis, et bien plus que Roméo et Juliette, la voilà devenue dans notre culture occidental le symbole de l’amour éternel, et ce, pour les siècles et les siècles à venir (Amen). Où en êtes vous?

A Orléans. D’ailleurs, seule la personne qui a foi en elle-même est capable d’être fidèle aux autres (c’est ma devise).

Sébastien est-il le seul réalisateur capable de dessiner des rôles à votre mesure ? Tous, amateurs éclairés ou encore professionnels avertis, reconnaissons le talent incontestable de Sébastien en tant que réalisateur (son talent en tant qu’acteur reste discutable). Vous offrir un rôle n’est pas chose aisée. Il a su prendre des risques. Pour vous, cette réussite est elle un pur hasard et a t’elle renforcé votre amitié que l’on sait extraordinaire ?

Euh… non moi c’était juste pour les Euros (c’est une devise).

Fidèle en amour, fidèle en amitié, vous portez aussi une tendresse toute particulière pour nos amis à 4 pattes. Je me permet de faire référence à cette incroyable reportage paru récemment dans 30 millions d’amis. La relation homme-animal y est parfaitement représentée voir sublimée. Tous les éducateur canin reconnaissent là une exception tant vous êtes proches de ce petit ange adopté récemment. Racontez-nous cette improbable rencontre avec votre nouveau compagnon de vie ?

Ce fut un peu par hasard. Vous savez, entre un chien et son maître, il n’y a qu’un saut de puce.

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